De la physique du territoire à l’habiter

Travail de diplôme : Fabrication de 200 logements capables de (re)structurer un pan de la ville, prix de la FBB. Promoteurs : Pr Olivier Masson et Olivier Bourez, assesseurs : R. Pleitinx et B. Vandenbulcke

Forme cachée

L’analyse de la ville côtière révèle deux phénomènes qui ont conditionnés sa morphologie urbaine. XVIIe siècle, siège d’Ostende : percée de la digue à l’Est afin que la marée inonde les arrières-plaines. XIXe siècle, arrivée du rail : tracé d’origine contournant les anciens remparts au Sud du cœur historique.

Le premier a généré un réseau de digues intérieures, divisant le territoire en plusieurs polders. Le second a généré un vaste espace vert, devenu aujourd’hui un grand parc en cœur de ville. Le travail de diplôme rend compte de cette genèse de la ville pour en faire émerger une figure de projet.

Infrarchitecture

En ruine, les trois polders au Sud sont aujourd’hui de grandes zones naturelles et protégées. Le projet connecte ces zones vertes avec le grand parc, le long d’une crique entre deux anciennes digues. Cette liaison, en forme de croissant, installe des logements collectifs dans quatre opportunités foncières.

La digue intrados du croissant est une rue, la digue extrados sera un chemin de promenade. Chaque ensemble générique s’ordonne par de longues tranches, perpendiculaires à l’entre-deux digues : parking, voie, logements, jardins privés, chemin public avec passerelle, jardins potagers, drain et verger.

Chaque logement possède un jardin au Sud ou une terrasse en toiture de même dimension. Des porches, menant aux jardins potagers voisins et au grand verger linéaire génèrent trois typologies d’habitat. L’ensemble poreux favorise le côtoiement entre les habitants du site et ceux qui y séjournent.